Marc-Étienne Mongrain
Il est derrière les pochettes d’albums de Safia Nolin, de Philippe Brach et de Vincent Vallières, pour n’en nommer que quelques-uns. Pourtant, Marc-Étienne Mongrain, qui signe ses portraits d’artistes LePetitRusse, est arrivé par hasard en photo, alors qu’il se destinait à faire de la musique. « Ça m’intéresse pas tant que ça, la photo. C’est juste trois [réglages] », dit-il en riant.
Ce qui l’intéresse, c’est plutôt les rencontres qu’il peut faire dans les coulisses des spectacles. « L’appareil photo, c’est une machine à capter des moments, à arrêter le temps. À ma connaissance, il n’y a rien d’autre qui peut faire ça. »
C’est d’ailleurs cette volonté de croquer des histoires sur le vif qui l’a amené à faire sa plus récente exposition, Backstage, dans laquelle il montre des photos prises en coulisse d’artistes québécois. « Elle est où la photo de Robert Charlebois qui se roule un batte avec Jean-Pierre Ferland? », s’exclame-t-il, déplorant que les photographes des générations précédentes n’aient jamais exploré les dessous de la vie des musiciens québécois.